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Johan Leman, 1 septembre 2023

1.            En tout état de cause, ne rendez pas une langue précise obligatoire dans la cour de récréation pour les tout-petits qui font leurs premiers pas à l’école… surtout s’il s’agit d’une langue qu’ils ne parlent pas encore bien. Car si vous imposez cela, la cour de récréation sera très calme et le développement de la langue ne se fera pas beaucoup.

2.            Travailler très dur pour assurer la plus grande implication possible des parents dans ce qui se passe à l’école, sans compromettre l’autorité des enseignants.

3.            Organiser de très nombreux séjours linguistiques pour les élèves allophones.

4.            Faire quelque chose avec la langue parlée à la maison par les élèves. Supprimer la langue parlée à la maison revient à dire à un élève qu’il vit avec un handicap. Ne faites jamais cela. Elle n’est pas un handicap. Elle peut être un atout. Ne lui enlevez pas cet atout.

5. Placez une personne qui parle à la fois la langue parlée à la maison et la langue d’enseignement des élèves dans les cours de mathématiques des premières années. Cela évite aux enfants de mémoriser des concepts qu’ils ne peuvent pas imaginer.

6. Ne continuez pas à enseigner de nouvelles matières si un(e) élève n’a pas compris les bases d’un sujet.

7.            Valoriser les enseignants, mais ils doivent connaître leur métier et être totalement engagés.

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