Ramadân, jeunes et action humanitaire


Johan Leman, 26 mars 2023

Ce qui frappe ceux qui suivent le travail de jeunesse à Bruxelles depuis un certain temps, c’est que les jeunes sont plus intéressés qu’auparavant par la mise en place d’actions humanitaires. Ces actions sont souvent, mais pas toujours, liées au Ramadân. Il s’agit d’organiser un Iftar où l’on invite les participants à donner de l’argent avec une certaine générosité pour une action en faveur des plus démunis. C’est bien vu, bien sûr, puisque le Ramadân est toujours aussi une incitation pour les musulmans à être généreux et tolérants. L’Iftar est le premier repas que l’on prend après avoir rompu le jeûne pendant la journée, et l’on prend de préférence l’Iftar en communauté. C’est pourquoi les jeunes s’adressent parfois aussi aux fidèles de la mosquée pour leur demander de contribuer à leur action humanitaire.

Actuellement, je constate que cette action humanitaire consiste souvent à récolter de l’argent pour un projet en Afrique ou, comme c’est le cas pour les jeunes du Foyer, pour un projet de santé dans le sud du Maroc.

S’agit-il d’actions typiques seulement pour des jeunes musulmans ? Non, les chrétiens aussi ont toujours lié leur jeûne à de telles actions humanitaires. C’est une tradition : le jeûne religieux doit aller de pair avec la générosité humanitaire.

Pourquoi est-ce que j’en parle ? Parce qu’il me semble que cette façon de vivre le Ramadân est beaucoup plus le cas ces dernières années qu’il y a, disons, 10 ans. Et si une évolution est bonne, voire très bonne, qu’on en parle et que tout le monde puisse l’entendre aussi. Pour l’Iftar des jeunes du Foyer, où tout le monde est le bienvenu, c’est le vendredi 31 mars à 19h, à la rue des Ateliers 23 à Molenbeek. S’inscrire près de ayoub.benabdeslam@foyer.be

Retour