Migration : Qu’y a-t-il de neuf dans une perspective d’intégration?


Johan Leman, 8 février 2024

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Lorsque je compare les années 1990 à aujourd’hui, je vois deux différences majeures à la base : la place occupée par les médias sociaux (avec comme résultat qu’annoncer ce qu’on promet de réaliser prend plus d’importance) et l’effet post “nine eleven” (avec plus d’angoisse pour une menace culturelle que les gens concernés lient à l’islam).

 En outre, deux nouvelles dynamiques en particulier entrent en jeu. Premièrement, les nouvelles migrations, volatiles et diversifiées, affectent plus que par le passé la cohésion sociale dans les quartiers où ces personnes arrivent, mais cela peut être positif dans le sens que cela semble favoriser l’interculturalisme plus qu’un multiculturalisme cloisonnant. Deuxièmement, le transnationalisme croissant exige de meilleurs accords avec les pays d’origine, parce qu’on doit éviter que les non-migrants commencent à croire que les migrants jouïssent de plus de privilèges ‘pas connus’ par les autorités qu’eux en ont.

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