La médiation interculturelle comme garantie du respect mutuel


Johan Leman, 24 septembre 2023

La pratique de la médiation interculturelle dans les soins de santé remonte à l’époque du Commissariat royal à la politique des migrants. Elle a donc plus de 30 ans. La Flandre a supprimé cette pratique il y a plusieurs années, estimant qu’elle entravait l’acquisition du néerlandais. La région bruxelloise a continué à la soutenir. Aujourd’hui, nous constatons que l’Europe promeut également une telle pratique.

Chez Foyer, nous constatons qu’elle reste efficace dans au moins trois secteurs, à savoir le travail avec les Roms, la consultation de la petite enfance et les soins de santé. La médiation interculturelle a trois composantes : une bonne traduction, un niveau élevé d’empathie pour les préoccupations culturelles de l’autre personne, un cadre clair dans lequel les politiques sont respectées. Lorsque la médiation interculturelle a lieu, le dialogue se poursuit toujours et n’est jamais interrompu ou abruptement interrompu, que ce soit par exemple dans le cas de Covid ou dans celui d’EVRAS. On s’écoute. Des deux côtés. Et le respect mutuel demeure. C’est l’un des résultats importants de la médiation interculturelle.

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