Les dirigeants des divers partis bruxellois doivent réaliser que former un gouvernement régional est, dans leur cas, un devoir civique. Le niveau fédéral a pris ses responsabilités—Justice et Police en bénéficieront. Les Communautés ont également assumé les leurs, garantissant que l’éducation ne se dégrade pas non plus. Ceux qui manquent à leur devoir civique sont les dirigeants de la sphère politique bruxelloise. En fin de compte, il s’agit du bien-être des citoyens et des communes. Il est bien connu que la situation dans certaines communes est problématique. Il est également connu que le secteur du bien-être est soumis à une pression extrême.

La question est simple : décidez avec qui vous pouvez vous asseoir à la table, en partant du principe qu’une majorité doit être formée d’une manière ou d’une autre. Si vous ne le faites pas, il est légitime de dire que ces politiciens peuvent à juste titre être accusés d’un manque de sens civique.

Je ne comprends pas les universitaires qui proposent des alternatives.

Les responsables des différents partis bruxellois doivent comprendre que former un gouvernement régional est, dans leur cas, un devoir civique. Le niveau fédéral a pris ses responsabilités. La justice et la police en bénéficieront. Les Communautés ont également assumé leurs responsabilités : l’enseignement ne devrait pas en souffrir. Ceux qui manquent à leur devoir civique sont les responsables des partis bruxellois. Concrètement, il s’agit du bien-être des citoyens et des communes. On sait que la situation dans certaines communes est préoccupante. On sait que le secteur du bien-être social est sous pression.

La question est simple : décidez avec qui vous pouvez vous asseoir à la table des négociations, en partant du principe qu’une majorité doit de toute façon être formée. Si vous ne le faites pas, il est légitime de souligner que ces responsables politiques peuvent être accusés de ne pas comprendre ce qu’est le sens civique.

Je ne comprends pas les universitaires qui proposent des alternatives.

Les responsables des différents partis bruxellois doivent comprendre que former un gouvernement régional est, dans leur cas, un devoir civique. Le niveau fédéral a pris ses responsabilités. La justice et la police en bénéficieront. Les Communautés ont également assumé leurs responsabilités : l’enseignement ne devrait pas en pâtir non plus. Ceux qui manquent à leur devoir civique sont les responsables des partis bruxellois. Concrètement, il s’agit du bien-être des citoyens et des communes. On sait que la situation dans certaines communes est préoccupante. On sait que le secteur du bien-être est sous pression.

La question est simple : décidez avec qui vous pouvez vous asseoir à la table des négociations, en partant du principe qu’une majorité doit de toute façon être formée. Si vous ne le faites pas, on pourra alors légitimement vous reprocher de ne pas comprendre ce qu’est le sens civique.

Je ne comprends pas les académiques qui proposent des alternatives.

À Bruxelles, on s’attendrait à ce que ceux qui construisent ou planifient un projet examinent toujours attentivement ce qui se trouve à quelques mètres sous terre. Ce n’est pas un hasard si Bruxelles, autrefois « Broek-zele », est située sur un sol marécageux… Mais cela n’empêche pas que l’on y lance des constructions sans même consulter, par exemple, les cartes du XIXe siècle et plus récentes. Ainsi, on parle aujourd’hui d’une « Petite Senne » à un endroit où aucun bras de la Senne n’a jamais coulé, mais seulement un petit canal artificiel reliant deux méandres de la Senne en ligne droite. Ou encore, on s’étonne de trouver un sol très marécageux là où l’on veut creuser un métro. On s’étonne aussi du coût exorbitant de certains travaux, comme ceux du musée Kanal ! Un bon gestionnaire sait que les travaux planifiés finissent presque toujours par coûter plus cher que prévu pour diverses raisons, mais… pas à Bruxelles.

Ce n’était pas une bonne chose, quand récemment apparaissait que sur un petit bout de terrain à la place Sainctelette, tout près du Foyer, un promoteur demandait plus de dix dérogations aux réglementations pour la construction d’une tour d’investissement de 14 étages, sous prétexte que le terrain, « après diverses spéculations », était devenu trop cher pour en faire moins. (Heureusement, la ministre Persoons s’y est opposée, tout comme la commune.)

Ce qui est grave aussi, c’est lorsqu’un projet est planifié et approuvé il y a plus de dix ans, mais se révèle inadapté à la situation actuelle, (parce que l’environnement a tellement changé et il n’est plus souhaitable de le réaliser sous sa forme initiale), on s’obstine… simplement parce que le plan et son financement sont déjà actés. Voilà un manque de flexibilité administrative coûteux, et même ruineux. Sans être disposé à revoir le plan initial.

Il ne reste plus qu’à attendre, par exemple, de voir si une prétendue « promenade verte »près de la place Sainctelette (en partie sous forme de canyon étroit et muré), coincée entre deux points chauds du trafic de drogue et déjà surnommée « shit avenue » par certaines personnes, sera bel et bien réalisée… simplement parce qu’elle a été planifiée il y a plus de dix ans et que l’argent doit donc être dépensé.

concernant la possibilité d’une tour d’investissement sur la Place Sainctelette à Molenbeek.

Hier, le 7 septembre, une émission Pano intéressante a été diffusée à la télévision VRT. Vous êtes également heureux, je suppose, lorsqu’un radiodiffuseur de service public diffuse un produit digne d’un radiodiffuseur de service public ? Eh bien, vous conviendrez avec moi, si vous avez vu l’émission, que c’était un reportage réussi.

Ce qui m’a le plus frappé, c’est qu’il y a des chefs dans l’immobilier belge qui pensent être les personnes les plus aptes, plus que la plèbe ordinaire, et aussi plus que les politiciens ou les ministres responsables, pour savoir ce qui est bon pour le développement urbain et pour l’avenir de notre pays. La seule démarche nécessaire, c’est de dîner ou de rendre visite à temps aux décideurs politiques pour leur présenter leurs plans. Le ministre concerné est alors censé accepter leur proposition et modifier les règlements ou prévoir les exceptions nécessaires dans les règlements.

Sachant que la spéculation autour du site où doit être construite la tour d’investissement à la place Sainctelette  a en fait commencé à la fin des années 1980 (et dure depuis plus de 40 ans), et voyant combien de dérogations à la réglementation sont accordées par la Région, l’approche de la tour d’investissement de la place Sainctelette correspond parfaitement à ce qui a été décrit dans l’émission Pano.

La principale conclusion : ce sont les grands acteurs dans l’immobilier et les spéculateurs qui dictent en fait le développement de la zone du canal aux politiciens, y compris à Bruxelles, et les politiciens (au niveau régional) suivent et approuvent les souhaits des spéculateurs et des constructeurs. Et oh oui, ils font référence à un problème général, à savoir qu’il doit y avoir plus de tours à l’avenir pour créer plus de vert et qu’il y a une pénurie de logements à Bruxelles, pour faire passer quelque chose qui n’a en fait rien à voir avec cela ; comme si cette tour d’investissement va réduire la pénurie de logements. Au contraire… cela fera monter les prix dans les environs.

La Région bruxelloise est célébrée – à juste titre – comme une jeune région, la plus jeune de Belgique. C’est une bonne chose. Elle laisse entrevoir un potentiel énorme et un grand dynamisme dans le futur.

Toutefois, cela ne doit pas nous faire oublier qu’en même temps, un processus de vieillissement est en cours parmi les nombreux Bruxellois d’origine non-belge. Sur les 215 378 Bruxellois âgés de 60 ans et plus, 100 295 ne sont pas nés en Belgique en 2020. Parmi les Bruxellois de plus de 65 ans qui ne sont pas nés en Belgique, il y aura bien sûr des Belges de l’extérieur de Bruxelles, aussi beaucoup qui sont nés dans un État membre de l’UE, mais aussi de plus en plus de Bruxellois nés au Congo ou – et c’est ce dont je voudrais parler ici – nés au Maroc et dans une moindre mesure en Turquie. Beaucoup de ces personnes passent une partie de leur retraite dans leur pays d’origine, faisant la navette entre leur famille là-bas et leurs enfants ici. Le groupe des plus de 65 ans nés dans un pays d’Afrique du Nord ou en Turquie, qui continueront à s’installer à Bruxelles et à y vivre, augmentera de manière prévisible.

“Gouverner c’est prévoir.” Peut-être pouvons-nous apprendre quelque chose sur les préoccupations qui seront les nôtres à l’avenir, en regardant la France. La migration extra-européenne, en l’occurrence de l’Afrique du Nord, remonte à une génération entière de plus que pour nous. En 2017, à l’initiative du Dr Omar Samaoli, gérontologue, un “Obervatoire Gérontologique des Migrations” a été créé.

On y insiste sur l’importance de la présence dans les établissements de soins résidentiels de sons, d’ odeurs et de goûts de l’enfance et de l’adolescence pour les personnes âgées ayant des racines migratoires, et on voit cela comme une source de confiance.

On y insiste également sur l’importance d’ outils de diagnostic et d’ informations d’accompagnement dans la langue d’origine pour les cas de démence et de maladie d’Alzheimer, même pour les personnes ayant une excellente maîtrise de la langue du pays d’accueil, en raison de la probabilité de l’importance croissante de la langue de l’enfance et de l’adolescence pour les personnes souffrant de démence.

La VUB a une bonne tradition de recherche gérontologique. Je crois savoir qu’ils font des recherches dans ce domaine. Une politique en la matière pourrait bien être nécessaire plus tôt que ne le prévoit le monde politique dans ce “jeune Bruxelles”.