Foyer a déjà publié plusieurs ouvrages. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de toutes les publications. Vous souhaitez acheter un livre ? Contactez-nous à secretariaat@foyer.be ou au 02/411.74.95 pour la disponibilité et le prix des livres !
Cette publication est également disponible en néerlandais
Ce livre est le résultat d’un projet du Foyer des Jeunes dans le cadre du renforcement de la langue française dans la période COVID. Nous tenons à remercier tous les enfants, les jeunes, les éducateurs et tous ceux et celles qui ont été interviewés et qui ont interviewé pour leur contribution à la réalisation de ce beau fragment d’un moment de vie et d’histoires personnelles et collectives.
Le 17 mars 2020, la Belgique entrait en confinement strict. Au revoir les restaurants, bars, lieux culturels et sportifs. Au revoir l’école, les amis, la famille élargie et les activités du Foyer. Pendant plusieurs mois, l’ensemble du pays a fonctionné au ralenti.
Enfermés dans nos maisons et appartements parfois trop petits, il a fallu s’adapter, créer, composer et trouver des alternatives pour pallier l’ennui et le manque, temporaire, de perspectives. Les Molenbeekois et Molenbeekoises se sont donc organisés. Ils ont été solidaires, patients et pleins d’espoirs. Ils ont aussi parfois été découragés, lassés et fatigués de ne pas apercevoir de lumière au bout de ce long tunnel.
Pour garder une trace de cette année tout à fait exceptionnelle, nous sommes allés, accompagnées des jeunes du Foyer, à la rencontre des adultes, de ces travailleurs sociaux et de leurs aînés. Pour compiler leurs ressentis et leur vécu. Et puis aussi pour leur permettre de faire le bilan après une année mouvementée. Une année complète, interprétée et analysée par des citoyens touchés de plein fouet. L’occasion de raconter des bribes d’histoires au fil des quatre dernières saisons et de faire la lumière sur certains projets et aspects cruciaux du Foyer.
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Leurs vies, contexte et défis
Au printemps 2015, les travailleurs sociaux et agents de prévention ont constaté la présence de familles dans le Parc de la Rosée à Cureghem, des familles assez similaires aux groupes de Roms déjà présents. Cependant, la langue qu’ils parlaient ne leur était pas familière. Il s’agissait du domari, la langue des Doms venus du Moyen-Orient. C’est ainsi que nous avons pris conscience de la présence de nombreux Doms, les « Roms » du Moyen-Orient, parmi les milliers de réfugiés de guerre syriens qui s’installaient à Bruxelles.
Au fil du temps, il s’est avéré que ce groupe était en marge de la société bruxelloise dans de nombreux domaines et qu’il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir vers une inclusion durable. Certaines organisations et communes abritant de nombreux Doms ont commencé à s’intéresser plus spécifiquement à ce groupe et à travailler main dans la main avec eux.
Ce livre donne un bref aperçu des Doms syriens et de la façon dont ils tentent de garder le cap entre leur passé et le présent. Jusqu’où remontent leurs origines ? Quelle était leur situation en Syrie ? Que savons-nous de leur langue maternelle ? Quelles routes migratoires ont-ils empruntées pour atteindre l’Europe occidentale ?
Une fois en Belgique, ils ont confrontés à la nécessité d’envoyer leurs enfants à l’école, de chercher un travail, etc. comment s’en sortent-ils ? Quels sont les difficultés et les défis rencontrés ? Quelles initiatives encourageantes sont déjà présentes à Bruxelles ?
Le Service des Roms et Gens du Voyage de l’asbl Foyer a élaboré cet ouvrage en collaboration avec Eva Khalil. Depuis 2019, elle travaille dans ce service avec les Doms syriens en tant que médiatrice interculturelle d’origine syrienne. Ce livre décrit ses expériences et son analyse avec ce groupe. Une meilleure compréhension de ces personnes devrait permettre à de nombreux professionnels et bénévoles d’orienter de manière plus efficace les services qu’ils proposent à ces nouveaux arrivants ?
Une question de confiance (inclus : la mendicité en présence d’enfants)
Malgré une évolution positive pendant les dernières dix années, la scolarisation d’un bon nombre d’enfants Roms à Bruxelles continue à poser un grand défi. Souvent il s’agit d’une multitude de problèmes individuels et familiaux qu’empêche une inclusion favorable à l’école. Des enseignants et des directions d’écoles ne trouvent pas toujours les réponses adéquates pour gérer ces situations qui dépassent souvent les domaines et les compétences scolaires.
Pourtant avec une bonne analyse des obstacles et une meilleure compréhension de la situation et des logiques socio-culturelles des enfants, l’école peut faire un grand pas vers une meilleure réussite. Une expérience positive avec l’institut scolaire peut contribuer à une motivation interne accrue.
Partant de l’expérience des médiateurs roms qui collaborent depuis plusieurs années avec les familles roms et les écoles bruxelloises, le livre fournit des outils pour saisir ces défis au niveau des élèves, de la classe et de l’école. Une attention particulière est dédiée à l’établissement des relations positives avec les parents, une condition essentielle pour un meilleur attachement de la famille et des enfants à l’école.
Quand on parle de la situation scolaire des Roms, le thème de la mendicité en présence d’enfants n’est jamais très loin. Le livre tente à démystifier ce phénomène à travers l’expérience acquise sur le terrain. Là-aussi, les recommandations à propos de la lutte contre la mendicité enfantine se focalisent surtout sur le combat pour une meilleure intégration scolaire.
Bien nourri par des témoignages personnels et des éclaircissements culturels, l’ouvrage sert comme instrument pratique pour inspirer les professionnels de l’enseignement dans le travail d’émancipation des élèves roms par l’instruction.
Malgré leur présence dans la Région de Bruxelles-Capitale depuis plusieurs siècles, les gens du voyage sont un peuple méconnu. Beaucoup d’interprétations erronées et des préjugés circulent dans l’opinion publique. La plus grande erreur est qu’on considère les gens du voyage comme une communauté homogène dont tous les membres aspirent une vie nomade.
La réalité montre que la plupart des gens du voyage ont besoin d’un lieu de vie stable, un ‘chez soi’ sûr où l’on peut toujours résider tant que les circonstances de vie le requièrent. Ceci nécessite des terrains résidentiels. Ils se distinguent des terrains de transit et des aires d’accueil temporaires qui servent comme lieux d’accueil temporaire pour les groupes itinérant.
En Belgique, en général, il existe une pénurie aigue de ces différents types de terrains. À Bruxelles, la situation est comparable. Avec la croissance démographique de la population des gens du voyage, de plus en plus des familles se trouvent en itinérance, souvent contre leur gré. Le manque de réalisation du droit au logement convenable affecte d’autres droits comme p.ex. l’enseignement, les soins de santé etc. les expulsions auxquelles les familles sont confrontées durant toute l’année, nourrissent encore la perception que leur présence est illégale ou illicite. Un mécanisme qui réaffirme à son tour l’écart entre cette communauté et la société sédentaire.
Ce document décrit la situation concrète des familles des gens du voyage dans la Région de Bruxelles-Capitale. Une quantification de la problématique du manque des terrains donnera une image plus claire du présent ainsi que l’avenir. Enfin quelques recommandations sont proposées aux différents niveaux de pouvoir.
La première génération de migrants marocains et turcs à Bruxelles (1964-1974)
Ils sont les pionniers de l’immigration marocaine et turque à Bruxelles : des hommes et des femmes qui sont venues ici dans les années 60 ou au début des années 70, tantôt seuls, répondant aux demandes de main-d’œuvre étrangère formulées par le Belgique, tantôt pour rejoindre un membre de leur famille parti avant eux. Ils ont découvert un univers nouveau, une ville qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient connu jusque-là, mais qui ne ressemble plus beaucoup non plus à ce qu’elle est aujourd’hui.
À l’occasion des 50 ans de l’immigration marocaine et turque, le Foyer a tenu à rendre hommage à cette première génération de migrants. Il a chargé le bureau de recherches historiques Geheugen Collectief de faire revivre cette époque en interrogeant ceux qui l’ont connue de près : une trentaine de Bruxellois et de Bruxelloises d’origine turque ou marocaine ainsi que quelques autres témoins qui ont été en contact étroit avec eux, souvent pour des raisons professionnelles.
Leurs récits sont tour à tour émouvants, amusants, étonnants, attendrissants, mais toujours sincères et intéressants. Les témoins évoquent les aléas du voyage, l’arrivée dans une ville inconnue, la recherche d’un premier travail et d’un logement, les réseaux sociaux et les lieux de rencontre qui se développent, les formes d’entraide, le lien parfois ambigu avec le pays natal … Au-delà des fait, ils n’hésitent pas à nous faire aussi part de leurs sentiments et de leurs émotions.
Un livre qui comble une lacune, parce qu’il était temps de donner enfin la parole à ces migrants de la première génération. Mais aussi et surtout un livre fascinant, qui se lit comme un roman.
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Différents groupes et évolutions à Bruxelles – Suggestions pour le travail social
En 2014, environ 10.000 Roms vivent dans la Région de Bruxelles-Capitale. La plupart viennent de Roumanie et de Bulgarie, mais aussi de pays d’ex-Yougoslavie et de Slovaquie. Les Roms en action traite de la situation actuelle de ces différents groupes ainsi que de l’évolution observée sur les dix dernières années. Les différents contextes sociaux et culturels dans les pays d’origine y sont également mis en lumière.
Le livre se veut un guide pour les travailleurs sociaux et les institutions publiques qui travaillent avec les familles roms. Les nombreuses suggestions qu’il contient pourraient être mises au service d’une meilleure compréhension des familles roms, d’une coopération fructueuse avec elles et d’une approche politique adéquate. Un atout essentiel de cet ouvrage réside dans la participation maximale des Roms eux-mêmes, entre autres à travers l’expertise de médiateurs roms.
Ainsi, le service des Roms et Gens du Voyage du Centre Régional d’Intégration ‘le Foyer’ souhaite partager l’expérience acquise au cours de ses dix années d’existence avec tous ceux qui, à titre professionnel ou volontaire, ont affaire à des Roms.
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Après les Tziganes Roms, les Africains des régions subsahariennes, les Tchétchènes, et les russophones, nous présentons ici un cinquième groupe important vivant à Bruxelles : Les Roumains. Ann Trappers, employée au Foyer centre régional d’intégration, a défendu il y a peu une thèse de doctorat à la KU Leuven à propos des immigrés roumains dans trous capitales européennes, Stockholm, Lisbonne et Bruxelles ainsi que l’influence de la politique de migration et d’intégration sur leur intégration. Elle a poursuivi son tr avail en approfondissant certaines données relatives à Bruxelles et nous donne un aperçu de la situation des Roumains à Bruxelles.
Ceux qui désirent s’orienter dans l’univers des Roumains de Bruxelles sans parti pris, trouveront ici un outil fiable.
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25 ans maison de femmes Dar al Amal
Edition festive à l’occasion du 25ième anniversaire de Dar al Amal, en remerciant les nombreuses femmes qui voulaient prendre la parole pour partager leurs expériences. Le livre explique comment le travail des femmes se présente aujourd’hui, comment il est apparu et ce qu’il veut accomplir à l’avenir.
Son grand-père était sabotier dans la région d’Oudenaarde. Son père, Flandrien monté à Bruxelles, était garde-salle à la gare du Nord mais aussi accordéoniste, ressemeleur, aiguiseur et même coiffeur … à ses heures.
Benjamin de 6 enfants, Alfred naît en 1918 à Molenbeek-Saint-Jean. Son regard de peintre, sa mémoire prodigieuse et son sens bien bruxellois du récit font de lui un narrateur hors pair qui nous restitue, par petites touches, la vie quotidienne haute en couleurs sur « sa » place, la place Wauters-Koeckx, dans la commune chère à son cœur.
Il évoque ici l’arrivée du progrès dans les familles avec le phonographe, l’électricité, le cinéma parlant, la radio.
Une plongée en direct dans la vie d’un quartier populaire de la capitale durant les années d’Entre-deux-guerres… « Neïe mascheen ! »
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Dans la région Bruxelles-Capitale habitent en 2004 entre 5500 et 7000 Roma surtout d’origine roumaine, ex-yougoslave et bulgare. Ce petit livre traite des Roma arrivés en Belgique depuis les années ’90 et qui sont venus habiter à Bruxelles. La plupart sont des Roma roumains : entre 630 et 850 familles, soit 3500 à 400 personnes.
Des écoles, des services d’aide médicale, des services de police et les Roma eux-mêmes ont été interrogés à propos de leur situation au point de vue de l’enseignement, des soins de santé, de l’hébergement, des formations et de la mise au travail, des services d’aide et de la culture. Quels sont les problèmes ? Où trouver des solutions ?
Certaines publications ne sont disponibles qu’en néerlandais, cliquez ici pour les découvrir !