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Johan Leman, 5 juillet 2022

Je ne sais pas ce qui se passe exactement et ce qui en est la cause. De quoi est-ce que je parle ? Sur l’étendue des plateformes de distribution de la drogue dans la zone du canal de Bruxelles.

Quiconque ose encore prétendre qu’il s’agit d’une affaire purement locale est soit aveugle, soit trop éloigné des faits. Et s’il vous plaît, ne réduisons pas cela à quelque chose de marocco-bruxellois, non … il s’agit aussi de criminels albanais (les plus durs ! les plus organisés !), turcs et ‘autres….

Y a-t-il aussi quelque chose de local ? Bien sûr. Pour certains jeunes, un modèle de revenu émerge où on peut facilement gagner 50 à 60 euros juste en montant la garde pendant deux heures et en sifflant quand on voit la police arriver. Et il y a quelques familles marocco-bruxelloises avec « une tradition dans le dealing de la drogue ».

Nous ne parlons plus seulement du hash, mais du cook, l’héroïne et surtout « le crack très bon marché ».

On trouve facilement  quelques dizaines de milliers d’euros par voiture en contrôlant régulièrement une voiture suspecte. Un passage dans un endroit suspect ? Là encore, succès garanti, et avec plus de quelques dizaines de milliers d’euros. Et la police municipale est clairement en sous-effectif pour y répondre. Et que fait le gouvernement fédéral ? Libérer de la police pour d’autres choses, qui  permettent de passer plus facilement et plus positivement près du grand public. Et entretemps, promettre 20 policiers pour une zone qui structurellement en a besoin de 200. Espérons qu’on n’y accusera pas plus tard les habitants qu’il étaient en train de danser si un jour un incident sérieux s’y produit 

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