Les gens vieillissent aussi à Bruxelles (suite)


Johan Leman, 25 avril 2022

Il est intéressant de mettre des chiffres sur le phénomène de vieillir à Bruxelles pour les personnes nées hors de Belgique.

Les résidents de Bruxelles nés dans un pays hors de l’UE :

Plus de 60 ans en 2020, Maroc : 23 338 ; Algérie : 1 324 ; Tunisie : 1 172 ; Turquie : 5 239 ; Congo : 7 083.

80-89 ans en 2021, Maroc : 3 304 ; Algérie : 201 ; Tunisie : 82 ; Turquie : 632 ; Congo : 694.

Les résidents de Bruxelles nés hors de Belgique mais dans un État membre de l’UE :

Plus de 60 ans en 2020, France : 10 716 ; Italie : 8 556 ; Espagne : 5 434 ; Pologne : 3 126 ; Roumanie : 2 922. Et ce qui me laisse perplexe : San Marino : 1 724.

80 à 89 en 2021 : France : 2 116 ; Italie : 1 630 ; Espagne : 1 068 ; Pologne : 336 ; Roumanie : 308 ; San Marino : 131.

Il y a, bien sûr, de nombreux autres pays dans le jeu.

Le Bureau du Plan écrit qu’il n’y aura pas de croissance démographique à Bruxelles entre 2020 et 2030, mais qu’il y en aura à partir de 2030. Entre 2030 et 2070, une augmentation de 100 000 habitants est prévue à Bruxelles-19. Cela inclut une augmentation de 5 ans de l’espérance de vie, qui atteindra 86,9 ans pour les hommes et 89,0 ans pour les femmes en 2070.

La catégorie +80 sera deux fois plus importante en 2070 qu’en 2021.

On peut s’attendre à ce que les villes de 1000 Bruxelles, Schaerbeek, Molenbeek et Anderlecht, en particulier, soient confrontées à un défi dans l’accueil des vieux Bruxellois nés hors de l’UE et des moins nantis nés hors Belgique mais dans l’UE. Pour l’accueil des personnes âgées les plus aisées nées hors Belgique, mais au sein de l’UE, la tâche sera principalement celle d’Uccle et des 2 Woluwes.

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